TOM ODELL
Le Britannique TOM ODELL a quitté l'université avec un diplôme summa cum laude en piano pop sous le bras. Les attentes ? Particulièrement élevées. Résultat : après plusieurs années à gratter, écrire, effacer et essayer, il a frappé à la porte de la Grote Poort en 2012 pour proposer « Another Love ». « Another Love » est l'un de ces morceaux qui font un tabac dans les hit-parades pendant des semaines, puis des mois, avant de disparaître, pour être ensuite remis au goût du jour par une armée de fans inconditionnels. Nous pensons que « Another Love » continuera à faire fondre les cœurs humains pendant encore trois siècles. Soyez donc rassurés, au sommet de la musique pop internationale, un loft confortable restera réservé à Tom pendant les décennies à venir. Au numéro 127, entre Elton John (qui réside au 125) et Jeff Buckley (129), deux personnes qui, enfants, ont dû boire la même potion magique que Tom. Entre-temps, sept albums studio sont déjà à son actif, et notamment le récent « A wonderful life » (2025) qui figure depuis des mois dans les classements internationaux. En live, Odell fait encore plus la différence : une fois le piano accordé, le groupe salué d'un clin d'œil et les cordes vocales d'Odell bien huilées, la salle ou le site du festival se remplit d'énormes doses de petits bonheurs et de mélancolie. En surfant sur un flot de larmes d'émotion, vous obtenez en échange une soirée – ou du moins une bonne heure – de splendeur, de faste et de couleurs automnales mises en musique. Écoutez également ses collaborations avec Lost Frequencies (« Black Friday »), Aurora (« Butterflies ») et Zaho de Sagazan (« Old Friend »), mais préparez-vous soigneusement à au moins une heure de répercussions et de souffle coupé, tant tant la beauté est saisissante. Tom sera parmi nous le mercredi 5 août, avec Oscar and the Wolf. Vous voyez, chez Lokerse Feesten, nous n'avons pas besoin du Black Friday pour vous offrir « une dose de magie + une dose gratuite ». Chez nous, c'est le quotidien pendant dix jours en août.