Biographie
N'y allons pas par quatre chemins : avec LA MUERTE, nous avons le groupe belge le plus bruyant, le plus sale et le plus impitoyable de tous les temps. La Muerte n'est pas le genre de groupe qui sert son bruit avec une cuillerée de confiture, une fois que les amplis sont alimentés, ils se déchaînent comme s'ils avaient un compte personnel à régler avec tous ceux qui ont acheté un billet. En conséquence, leurs chansons font l'effet d'un méchant plaquage sur les genoux et la VAR ne vous sera d'aucun secours car ils ont commencé à courir depuis longtemps. La Muerte, né en 1983 dans une maternité bruxelloise et donc ami générationnel de Front 242, a depuis survécu à près de 750 courants musicaux et se promène toujours de scène en scène comme une tornade. Rien que les reprises qu'ils ont enregistrées au fil des ans donnent l'impression qu'ils ont mis les chansons originales - 'Wild thing' des Troggs, 'Crazy horses' des Osmonds, pour s'en tenir à ces deux-là - dans une déchiqueteuse. A chaque fois, le résultat ressemble à des déchets de jardin en feu. En ce qui nous concerne, vous avez le choix le dimanche 4 août : soit vous allez à la fête foraine pendant une heure - nous espérons que les oliebollen sont bons et que vous tirez le flosh pour pouvoir repartir - soit vous sprintez jusqu'à notre club et subissez ce que La Muerte a à offrir : du post-metal apocalyptique qui, espérons-le, ne servira jamais de bande-son à une invasion d'extraterrestres, le genre ne fait pas de prisonniers. Si vous optez pour la deuxième solution, n'oubliez pas d'emporter des bouchons d'oreille, car une fois que La Muerte en aura fini avec vous, vous vous promènerez avec une trompette dans l'oreille pendant des années.